Au Moyen Âge, Le renard est appelé 'goupil', jusqu'au moment où il prend le nom du célèbre héros du Roman de Renart.
A l’occasion de l’anniversaire de 400e anniversaire de la naissance de Jean de la Fontaine, le renard s’interroge :
- Qui est le flatteur ayant escroqué un formage à Maître Corbeau ?
- C’est moi.
- Qui est le trompeur ayant invité la cigogne à manger de la soupe dans une assiette plate ?
- C’est moi.
- Qui est le râleur ridicule ayant méprisé des raisins inaccessibles ?
- Hélas ! C’est encore moi. Messieurs les écrivains, il est temps d’améliorer un peu ma réputation dans vos œuvres !
Le caractère monolithique du renard dans la littérature française a connu une évolution ces derniers siècles.
Par exemple, dans Le Petit Prince, c’est un renard plein de sagesse et de tendresse qui a laissé au petit prince un beau secret de la vie :« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
Et dans la bande dessinée Le Grand Méchant Renard, le renard s’est libéré du stéréotype de prédateur sournois en devenant peu à peu la « maman » de trois petits poussins.Connaissez vous les autres représentations ou figures originales du renard ?